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Vivement l’émergence d’une meilleure classe dirigeante !

Ce n’est pas parce que le médecin doit exercer son métier qu’il souhaiterait pour autant que les gens tombent malades pour qu’il ait une raison d’exister. Naturellement, son rôle est de soigner et sauver des vies, mais sans pouvoir garantir absolument le succès à tout moment, pour tous les cas et dans toutes les circonstances.

L’organisme est un ensemble d’éléments (organes) qui, pour la bonne santé générale du corps, doivent bien fonctionner en synergie. Il fait souvent face à des menaces internes et externes. Quoiqu’il dispose des anticorps pour lutter par lui-même dans certains cas, il arrive qu’il ait besoin d’appui pour faire face efficacement à d’autres.

Cela peut se faire par des prescriptions médicales après consultation et recommandations des spécialistes à la demande du patient. L’hygiène de vie est fondamentale pour son équilibre et la discipline dans l’observation des règles sanitaires est déterminante pour sa longévité.

Alors l’économie d’un pays est comme l’organisme. Ses administrateurs qui sont les gouvernants, doivent observer les mêmes principes pour son bon fonctionnement. S’ils décident librement de solliciter l’aide et les prescriptions des médecins (les programmes des partenaires bi et multilatéraux), c’est parce qu’elle est déjà malade. Bien qu’il soit possible de remettre en cause la compétence ou la bonne fois d’un médecin, mais il ne faut jamais oublier les causes de la maladie qui rendent nécessaire une sollicitation volontaire d’un service médical.

C’est pour montrer qu’il est très facile pour les dirigeants de nos pays et une prétendue élite intellectuelle, de faire du populisme en trouvant des excuses externes à nos multiples échecs. Alors il est nécessaire de mettre fin à cette stratégie du bouc émissaire en se remettant en question et en confiant la destinée de nos populations à des personnes compétentes, intègres et décomplexées.

Au lieu de se plaindre des “médecins” (FMI, Banque mondiale, BAD, UE, États-Unis…), prenons nos responsabilités  pour réduire les risques des crises aiguës qui nécessitent des mesures d’urgence telles que la perfusion financière (surendettement), l’amputation économique (suppressions massives d’emplois), la confiscation des biens (hypothèque et bradage des ressources, fuite des cerveaux…).

La problématique du développement ne se règle ni chez le marabout ni avec les fameux professeurs et docteurs qui n’ont jamais résolus un problème par une réflexion objective qui génère des solutions pratiques.

 

Aliou BAH

MoDeL

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