Les leaders religieux ont à nouveau rencontrer ce vendredi 17 mars les forces vives de Guinée en présence du représentant du président des forces sociales Abdoul SACKO qui avait eue des ennuis judiciaires finalement abonnées par la direction centrale des investigations judiciaires (DJCIJG) au centre islamique de Donka.
Au sortir de la rencontre qui s’est tenue à huis-clos, Elhadj Karamo Diawara secrétaire général des affaires relieuses a fait savoir que l’objectif de cette réunion était d’abord »l’annulation » de la manifestation prévue le 20 mars dans le Grand Conakry avant le démarrage du dialogue avec les autorités de la Transition : « Le gouvernement a déjà fait un pas c’est pourquoi le représentant de Abdoul Sacko est là. Deuxièmement, c’est la fixation d’une date immédiate pour le début des négociations. Le premier ministre est prêt chaque jour. On ne peut pas faire des négociations sans qu’on annule les manifestations d’abord. Il faut que les grèves soient annulées pour trouver un temps pour les négociations. Ça sera une négociation très franche, c’est pourquoi le gouvernement a fait tout pour ne pas que les autres soient arrêtés. Le gouvernement a fait un pas, les forces vives aussi doivent annuler les grèves », a précisé Elhadj Karamo Diawara.
D’après le religieux Diawara, ces acteurs présents à cette rencontre n’ont pas encore donné leur réponse, puisque selon lui, cette décision d’annuler ou pas appartient à l’Union des Forces Démocratiques de Guinée UFDG de Cellou Dalein Diallo et l’Union des Forces Républicaines UFR de Sidya. « Comme ils ne sont pas les décideurs, ils appartiennent à des partis dont les deux principaux sont Sidya et Cellou Dalein, il faut qu’ils se réfèrent. On attend leur réponse (…). Le Premier Ministre est disposé à venir n’importe quelle date » a-t-il conclu.
Parmi les membres des forces vives présents à cette rencontre, aucun n’a voulu s’exprimer sur le sujet. Reste à savoir si cette exigence des leaders religieux sera accédée afin de commencer le dialogue avec le Premier Ministre Bernard Goumou.
