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Violence électorale en RDC : le Congo n’appartient pas à un camp politique contre un autre  

Les événements qui se sont passés hier à Lubumbashi  en rapport avec l’arrivée du candidat président, Monsieur Martin FAYULU et son équipe doivent interpeller toute personne qui milite pour la démocratie et pour le bien-être de tous les congolais. 

Ce qui est arrivé est condamnable et la mort d’homme, les atteintes à l’intégrité physique et autres abus que nous avons constatés de la part des hommes en uniforme qui sont au service de tous les congolais, sont inacceptables.

Les premières personnes qui devraient être interpellées, c’est le Président Joseph KABILA et le Ministre de l’intérieur. Mais ils ont gardé un silence qui étonne et donne raison aux policiers qui ont agi en violant les droits fondamentaux des autres congolais du fait seulement qu’ils ne sont pas dans le FCC.

Le Congo appartient à tous les congolais. Le Congo n’appartient pas à un camp politique contre un autre.

Chaque congolais qui a accepté de participer aux élections du 23 décembre 2018,  doit savoir que les élections sont une compétition où on se bat sans tuer, on se bat sans insulter, on se bat sans se blesser et on se bat sans se porter des coups non conventionnels.

N’oublions pas qu’après les élections nous seront toujours des frères et sœurs. Après les élections, si elles sont justes et démocratiques, nous n’allons pas refuser d’apporter notre concours au meilleur des congolais qui sera choisi démocratiquement par le peuple comme Président de la République. Une république fonctionne de cette manière.

Nous attendons l’intervention du Président de la République sur ces évènements qui remettent en cause l’esprit démocratique qui doit caractériser une campagne électorale. C’est un devoir républicain pour un Président de la République.

Se taire, c’est tuer la démocratie.

 

 Me Jean Claude KATENDE

 

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