Après la prière du vendredi, l’équipe de Hadja Maimouna Bah Diallo vice-présidente du comité des femmes de l’UFDG s’est rendue au cimentière de Bambéto pour un recueillement en hommage aux 101 morts des manifestations depuis 2010.
Minuit de pancarte et de banderoles où ont pouvais voire certaines images des martyrs.
« À travers ce recueillement nous comptons faire un cri de cœur en tant que mère rappeler le pouvoir, que c’est à eux de faire en sorte que ces tueries s’arrêtent car les forces de l’ordre ont pour rôle de protéger les guinéens. Nous sommes fatiguée en tant que mère d’être tous les jours dans la rue, nous ne rentrerons pas à la maison tant qu’ils n’arrêtent pas de tuées nos enfants et en tant que nous ne serons pas entendue », prévient Hadja Maimouna Bah Diallo.
Selon la vice-présidente du comité des femmes de l’union des forces démocratiques de Guinée, plusieurs cas de morts sont enregistrés lors des différentes manifestations politiques mais, aucune enquête n’a été ouverte pour situer les responsabilités.
« Pour une fois, hier nous avons vues ce pouvoir compatir au décès du militaire, pourtant les autres aussi ce sont des guinéens et ils sont tous morts dans les mêmes conditions, nous avons compris que le pouvoir refuse de prendre des dispositions, par ce qu’il a fallu que le militaire soit tué qu’on ouvre des enquêtes, je ne réjouis pas de sa mort ».
Une manifestation est prévue le mardi 13 novembre prochain, pour demander justice pour toutes les victimes des différentes manifestations politiques dans le pays.
Haoulatou Sow pour afriquevision. Info
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