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RDC : un promoteur minier sollicite 1,1 milliard USD pour développer la mine  de cuivre Kakula

Il faudrait un capital initial de 1,1 milliard de dollars pour développer la mine de cuivre Kakula, faisant partie du grand projet Kamoa-Kakula, en RDC. D’après l’étude de préfaisabilité (PFS) publiée cette semaine par la compagnie Ivanhoe Mines, un tel investissement pourrait être récupéré en 2,6 ans et résulter en une valeur actuelle nette après impôt de 5,4 milliards $ ainsi qu’un taux de rentabilité interne de 46,9%. 

D’une durée de vie de 25 ans, Kakula est la première phase de développement du projet Kamoa-Kakula. Selon la PFS, il pourrait produire annuellement, 291 000 tonnes de cuivre sur ses dix premières années d’opération et jusqu’à 360 000 tonnes, la quatrième année.

«Kakula devrait avoir une teneur moyenne de 6,8 % de cuivre au cours des cinq premières années d’exploitation et de 6,4 % de cuivre au cours des dix premières années, soit une teneur supérieure de plusieurs ordres de grandeur à celle de la majorité des autres grandes mines de cuivre du monde.», a déclaré Robert Friedland (photo), coprésident d’Ivanhoe lors du Mining Indaba, une conférence sur l’investissement minier en cours en Afrique du Sud.

En décembre 2018, la tonne de cuivre se vendait à environ 6 075 $, en baisse de 1,9% sur un mois et de 11,1% sur un an, selon le Journal du Net. Un prix du cuivre en hausse est une bonne nouvelle pour la RDC et Ivanhoe Mines, qui présente le projet Kamoa-Kakula comme la plus grande mine de cuivre non encore développée au monde.

 

Agenceecofin

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