L’ouverture du procès du journaliste Habib Marouane Camara de la radio Nostalgie, était sensée de tenir ce mercredi 10 juillet au Tribunal de première instance de Kaloum, mais le juge a renvoyé le dossier pour le 17 juillet 2019. L’homme de plume et de micro, qui est poursuivi pour diffamation par le directeur national des impôts, Aboubacar Makissa Camara s’est présenté à l’instance juridique avec son avocat Me Souleymane Barry.
Cette première journée du dossier a été marquée par la fixation de la caution par le juge. Le montant s’élève à 7 millions de francs guinéens.
Connu pour ses chroniques piquantes, le journaliste analyste politique était serein, selon son avocat. Pour Me Souleymane Barry ‘’depuis un certain temps, les journalistes font l’objet des poursuites judiciaires et nous sommes devant les tribunaux pour défendre le droit’’, a-t-il indiqué.
Poursuivant son intervention, le défenseur des droits de l’homme, s’interroge ‘’est-ce qu’il n’y a pas une volonté de faire taire les têtes fortes ? C’est une question qui taraude l’esprit‘’, lâche l’avocat.
« Nous avons toutes les preuves de nos allégations dans cette affaire. Et nous reviendrons débattre de fonds en combe. Habib Marouane Camara n’a commis aucune diffamation contre Makissa Camara. Sauf que les hommes de médias sont devenus la cible d’une catégorie de personnalités dans ce pays et c’est un acharnement contre eux », a égrainé Me Barry.
Karaiba Diaby pour afriquevision.info
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