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Menace contre les journalistes guinéens : laissez la presse faire son boulot

La liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression.

C’est ainsi que l’article 11 de la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose  que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »L’article 19 de Déclaration universelle des droits de l’homme aussi dispose la protection de la liberté de la presse.

Ces éléments font largement une explication en vue de permettre à chaque  personne d’admettre librement ses opinions dans une dynamique caractérisée par le respect des  lois  qui régissent le monde.

Parlant de cette liberté, la République de Guinée a adopté une loi qui défend les  hommes du micro et de la plume (Loi organique L/2010 / 02 / CNT DU 22 JUIN 2010 portant sur la Liberté de la Presse, Révisant La Loi Organique L/91/005/CTRN/du 23 décembre 1991) cette loi qui régisse les médias Guinéens a-t-elle d’impact positif sur les journalistes ?

Dans les journaux, télévisions, Radios, sites d’informations, en République de Guinée, la confrontation face aux journalistes s’agrandit du jour au lendemain.

Ces derniers dans leur profession qu’ils exercent sont souvent  molestés, bâillonnés, intimidés par la puissance des hommes forts  qui,  par méconnaissance des textes de loi  abusent violemment sur eux.

Pour revenir à une raison limpide et clarifiée, revenons sur la citation  de Guy Bedos : << Je croirais vraiment  à la liberté de la presse quand un journaliste pourra écrire ce qu’il pense vraiment dans  son journal >>. Pour dire que les hommes de médias doivent être libres en exerçant leur métier.

De même,  Patrick Poivre d’Avor nous relate ceci : << Le but du journalisme n’est ni de déplaire ni complaire. C’est de remuer la plume, et aujourd’hui le micro et la caméra >>.

La presse a toujours le pouvoir d’agir, d’informer le peuple à travers tous ceux qui se passent au niveau  national et mondial.

Alors, ces  journalistes, continueront à mettre à la place publique des infos inédites parsemées des faits occultant. Cette plume est le seul moyen de dénoncer, sensibiliser et motiver  des populations au sein d’une nation ….

Laissez la presse faire son boulot ….

 

Eugène Capi Balamou, Journaliste-Analyste-Juridique

 

Tel : 622 298 802/655 437 268

 

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