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Le Gouvernement guinéen adopte deux conventions ferroviaire et portuaire pour l’exploitation de la mine de fer de Simandou

La Guinée donne son quitus pour la signature de 2 conventions ferroviaire et portuaire avec le consortium SMB-Winning pour le projet minier de Simandou. L’un des plus grands gisements de fer au monde : 16 milliards $ d’investissement, 30 000 emplois directs, 650 km de voie ferrée…

Le gouvernement guinéen, réuni en Conseil des ministres jeudi 5 novembre, a adopté deux conventions ferroviaire et portuaire pour l’évacuation du minerai de fer des blocs 1 et 2 de Simandou par le Consortium SMB-Winning. Ratifiés en juin dernier par le Parlement, les documents finaux seront signés sous peu par les ministres en charge des Mines, du Budget et des Transports.

En vertu de ces conventions, le consortium – formé par l’armateur singapourien Winning Shipping, le producteur chinois d’aluminium Shandong Weiqiao, le spécialiste franco-guinéen de transport et logistique United Mining Supply (UMS), et le groupe Yantaï Port – s’engage à construire un chemin de fer d’une longueur de 650 à 679 km reliant la mine à un port en eaux profondes d’une capacité de 80 millions de tonnes par an (MTPA) situé à Matakang dans la préfecture de Forécariah sur les côtes guinéennes.

Le coût global du projet est estimé à 16 milliards USD répartis comme suit : 1 milliard pour  la réalisation de l’infrastructure portuaire ; 5,5 milliards pour la réalisation de l’infrastructure ferroviaire ; 1,5 milliard pour la construction des équipements et installations de la mine ; 7 milliards pour la phase 2 du projet portant extension de la capacité de la mine, du port et doublement de la voie ferrée ; et 1 milliard pour la construction de l’aciérie d’une capacité de 500 000 tonnes.

En termes d’emplois, le projet créera plus de 30 000 emplois directs en phase de construction. En ce qui concerne les emplois indirects, ils pourront atteindre 65 000 en phase de construction et 20 000 en phase d’exploitation.

Il est prévu le transfèrement gratuit des infrastructures portuaires à l’Etat au bout de 35 ans d’exploitation, date de la durée des deux conventions. Le gouvernement entend par ailleurs finaliser la loi ferroviaire afin de disposer d’un cadre légal approprié dans ce domaine.

 

Avec Agence Ecofin

 

 

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