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La répression de la manifestation contre le changement de Constitution en Guinée fait  3 morts par balles

Les  manifestations contre le changement constitutionnel en Guinée continuent  d’enregistrer des morts par balles réelles. La marche du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) du jeudi 14 novembre à Conakry fait état de trois personnes tuées par les agents de sécurité.

Dans un communiqué diffusé, les organisateurs de la manifestation ont déploré la répression meurtrière, qui a alourdit le bilan macabre de cette protestation. La coalition indique en plus des morts, il y a eu de nombreux blessés.  Les victimes sont Alpha Souleymane Diallo, 16 ans, originaire de Téliré (Mali), d’Abdourahamane Diallo, 19 ans, originaire de Mitty (Dalaba), et de Amadou Oury Bary, 32 ans, originaire de Maréla (Faranah).

Le FNDC soutient que ces trois victimes ont été abattues à bout portant, en dehors donc de toute manifestation, trois jeunes gens. Soutenant que « les forces de l’ordre et de sécurité, non satisfaites de ce maigre bilan à leurs yeux, ont envoyé dans la commune de Ratoma des expéditions punitives qui se livrent encore à toutes sortes d’exactions », s’est-il indigné.

Ces assassinats ciblés dénombre plus de 15 jeunes arrachés de leur vie depuis le début  des contestations mi-octobre 2019 contre le président Alpha Condé. Malgré d’intenses appels par les organisations régionales et internationales au calme et à la retenue, le régime de Conakry multiplie les répressions contre les défenseurs de la constitution.

 

Karaiba Diaby pour afriquevision.info

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