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La radicalisation et  l’extrémisme violent : le réseau COJELPAID entreprend des actions de prévention

Le réseau convergence des jeunes et leaders pour la paix et la démocratie (COJELPAI), entend déployer des animateurs dans 13 préfectures du pays dans le cadre du projet de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent. C’est du moins, la raison de son atelier national de partage et d’orientation entre les parties prenantes dudit, tenu le  mercredi 12 septembre 2018 au CNPG. 

 La cérémonie de cet atelier a mobilisé les représentants du système des nations unies, de la CEDEAO, du ministère de la jeunesse, du secrétariat général des affaires religieuses, ainsi que les organisations de la société civile. L’objectif étant de partager les démarches et approches de mise en œuvre de ce projet, dans son volet mobilisation communautaire, porté par le réseau COJELPAID.

Financé par le PNUD dans le cadre du Fond de consolidation de la paix en collaboration avec l’Organisation internationale de la  migration, l’UNESCO, le ministère de la jeunesse et le secrétariat général des affaires religieuses, ce projet vise à informer et  sensibiliser les communautés sur les risques de la radicalisation et de l’extrémisme violent en Guinée.

Dans sa communication, Abdoul Sacko, coordinateur général du réseau COJELPAID, a indiqué que ce projet dans son volet mobilisation communautaire vise à outiller les 36 animateurs  afin qu’ils s’impliquent efficacement dans la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. « Ce projet dans sa globalité vise également à faire en sorte que ces jeunes qui finissent les études dans les écoles coraniques et franco-arabe puissent avoir une situation économique pour leur permettre d’être à l’abri de certaine tentation au-delà de leurs formation », a-t-il ajouté.

Pour sa part, docteur Sékou Goureissy Condé a jugé pertinent et opportun le thème choisi pour ce projet. Félicitant le leadership et la proactivité du réseau COJELPAID, le président de la Convention des acteurs non étatique de Guinée (CANEG), a indiqué que la tenue de cette rencontre d’échange permettra de renforcer les positions dans la lutte contre ce fléau qui prend de l’ampleur en Afrique.

Ce projet est étalé sur trois mois et vise les cinq communes de Conakry ainsi que les 13 préfectures à risque, notamment, Boké, Kindia, Mamou, Pita, Labé, Tougué, Mali, Dinguiraye, Siguiri, Kankan, Mandiana, Nzérékoré et Beyla.

 

Aguibou bell

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