- À la Une, Actualités, Politiques

Guinée : Le député Fodé Mohamed Soumah propose  un couplage des élections législatives et communales

Après les tueries et arrestations des citoyens, place à la détention des responsables du principal parti de l’opposition (UFDG) et de certains membres  du FNDC à la maison centrale depuis quelques jours.  Cette situation dans laquelle est plongée la Guinée née de la présidentielle du 18 octobre préoccupe le président de la GECI qui condamne d’ailleurs ces regains  d’arrestations et de tueries.

Fodé Mohamed Soumah est convaincu que c’est au président sortant qui se succède d’ailleurs lui-même à la magistrature suprême de tirer les leçons des crises pré et post-électorales.

« Une élection controversée, une élection où il n’y pas eu toutes les parties prenantes de l’opposition, une élection où il y a eu des exactions, des pertes en vies humaines. Je crois qu’au sortir de là, le rôle du président est de surfer sur l’accalmie, discuter avec les uns et les autres et se comporter comme le président de tous les guinéens », soutient le vice-président à l’assemblée nationale

Le leader Fodé Mohamed Soumah fait des propositions à Alpha Condé après sa réélection, « constituer un gouvernement restreint professionnel et de mission qui ne se résume pas aux militants du RPG, organiser une prestation de sermon minima par ce qu’il se succède lui-même et surtout que nous sommes en période de pandémie et qu’il invite l’opposition parlementaire et extra parlementaire. La Guinée n’a pas besoin de plus de 20 ministres », le député explique que son rêve et que le nouveau gouvernement soit mis en place très prochainement.

Le président de la génération citoyenne est favorable à un couplage des élections législatives et communales, « pendant 4 ans on ne parlera pas d’élections dans le pays et il aura le temps de travailler ‘’Alpha Condé ‘’ on aura donc les législatives et communales ensemble en 2025 et l’élection présidentielle une année après ».

La limitation de titre des ministres qu’à ceux qui sont à la tête des départements ministériels, c’est à dire mettre fin aux appellations de ministre secrétaire général, ministre d’Etat ou encore ministre conseiller persiste l’élus.

 

Haoulatou Sow

Laisser un commentaire