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Gabon : l’UE appelle Bongo à libérer les opposants

Pour l’élu social-démocrate allemand Jo Leinen, qui a participé à la mission d’observation européenne, « Ali Bongo n’est pas un président légitime. Le Parlement européen a appelé jeudi le Gabon à cesser de « harceler, intimider et persécuter » les opposants au président Ali Bongo. 

L’Union européenne juge « inacceptable » que l’opposant Jean Ping ait été récemment empêché temporairement de quitter le pays.

Dans sa résolution adoptée à Strasbourg, les élus européens appellent Libreville à « libérer immédiatement toutes les personnes encore détenues illégalement ».

Les parlementaires européens condamnent « fermement les menaces permanentes, les agressions, le recours à la force ainsi que les restrictions sévères et les intimidations à l’encontre des opposants et des défenseurs des droits de l’homme au Gabon ».

L’Union européenne juge « inacceptable » que l’opposant Jean Ping ait été récemment empêché temporairement de quitter le pays.

En décembre dernier, une Mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne avait conclu que le scrutin présidentiel d’août 2016, remporté par le président sortant Ali Bongo, avait été entaché « d’anomalies ». Toutes ces anomalies avaient « mis en question » le résultat final.

Pour l’élu social-démocrate allemand Jo Leinen, qui a participé à la mission d’observation européenne, « Ali Bongo n’est pas un président légitime. « Nous savons qu’il a manipulé les derniers résultats et qu’il a perdu les élections », a-t-il indiqué.

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