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Environnement : la protection des océans est un élément fondamental pour la survie des humains

La Guinée à l’instar des autres pays du monde, a célébrée la journée mondiale des océans ce jeudi 08 juin 2017, avec comme  thème : « Les  océans, notre futur ! ». A cette occasion, les acteurs du domaine ont mis à profit d’abord le danger qui guette les océans et ces corolaires, avant de démontrer  la nécessité de préserver les zones côtières, qui sont victimes de dépotoirs de déchets et des constructions anarchique.

La rencontre qui s’est tenue à la maison commune des journalistes à coléah a mobilisé   des cadres du département de l’environnement des Eaux et Forêts, du ministère de la pêche de l’aquaculture et de l’économie maritime, des activistes ainsi que des hommes de médias.

D’entrée de jeux, M. Ahmed Senhoury, directeur général du PRCM a indiqué que cette journée, est une occasion d’interpeler tous les citoyens à pouvoir préserver les océans. Pour lui,  c’est dans ce sillage que  le partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et maritime en Afrique  de l’ouest (PRCM) souhaite lancer un vibrant appel à l’endroit de toutes les couches à s’investir dans la conservation des océans. « Il est important de  conscientiser à travers des sensibilisations et d’autres méthodes pour que tout le monde puisse s’y mettre dans ce processus. Car les océans et le littoral revêtent une importance vitale pour l’Afrique de l’ouest » a-t-il avoué.

Poursuivant son intervention, le directeur du PRCM, a souligné  que l’océan produit  50% de l’oxygène que nous respirons. Il joue un rôle primordial dans le climat, grâce aux échanges thermiques et d’humidité avec l’atmosphère, il confine d’ailleurs 93% de la chaleur.

C’est pourquoi, notre  vocation est d’alerter  les dangers qui assaillent  ce secteur, martèle Ahmed Senhoury. Selon ses termes, les zones côtières procurent non seulement des ressources alimentaires, elles sont aussi des espaces d’habitation et des zones économiques qui font vivre des millions de personnes à travers les différents types de pêches, et favorisent également le commerce, le tourisme et tant d’autres. C’est dans cette optique qu’il est évident d’entretenir ces lieux, histoire d’engranger la croissance par le canal de cet environnement marin et côtier.

Les zones maritimes étant des stratégies d’accroitre un développement, « le PRCM mettra en œuvre pour contribuer à la préservation des fonctions et de la richesse des océans et du littoral », c’est dans cet ordre d’idée, qu’il est déterminé à mettre à la disposition des tous les acteurs et décideurs dont ceux de  la Guinée des connaissances et outils qui  leur permettraient de prendre les meilleures décisions dans l’intérêt de tous.

Présent à cette rencontre, M. Théophile Richard, le directeur général du centre de protection du milieu marin et des zones côtières au ministère de l’environnement, des Eaux et Forêts, a rappelé les mesures et perspectives qui sont  en cours « les autorités ont envisagé de faire en sorte qu’il est une véritable protection des zones côtières marines, ceci à travers des études et évaluations sur les projets de constructions sur ces espaces. Il y a également, une législation et d’autres mesures d’ordre économique, histoire d’amener les citoyens à se conformer aux textes juridiques. En perspectives une loi sur le littoral doit être mise sur pied, pour pouvoir favoriser une sécurité de cette zone. Indique-t-il. Pour lui, dans les accords de Paris, il est prévu de protéger les océans, c’est pourquoi, il est temps d’accélérer la mise en œuvre.

Pour Pr Selly Camara, directeur national de l’environnement et le développement durable, « les études ont montré que si rien n’est fait d’ici 2050, il n’y aura plus de produit halieutique, parce que les zones côtières sont devenus des lieux où on déverse les ordures et au finish c’est les poissons qui consomment ces produits  chimiques après les êtres humains  consomment »  l’heure est tellement grave, de telle sorte qu’il est primordial d’en protéger.

De son coté, Mohamed Sankhon, directeur général du bureau de stratégie et développement au ministère de la pêche, a déniché sur les mesures idoines prises par leur département pour permettre aux citoyens d’avoir des produits halieutique de qualité. « Nous avons adopté et validé un plan d’action nationale de lutte contre la pêche illicite et non déclarée. Il y a aussi, des partenariats qui sont établis pour  pouvoir freiner ce fléau et avec les autres départements concernés, des stratégies de protection du domaine public et maritime sont en voie d’être réactivé.

A noter que la Guinée dispose d’un linéaire côtier de 320 km avec un littoral soumis à l’effet de l’exode rural très marqué ces 20 dernières années et une forte expansion de l’industrie extractive de bauxite.

Mamadou DIALLO pour afriquevision.info

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