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CPI : “le mandat d’arrêt contre Mme Gbagbo “est toujours en vigueur”

“Le mandat d’arrêt contre Mme Gbagbo “est toujours en vigueur” a souligné la CPI, dans un communiqué, rappelant “à la Côte d’Ivoire son obligation de remettre sans délai Mme Gbagbo à la Cour”. “Mme Gbagbo doit être arrêtée sur la base de ce mandat et transférée à la CPI pour y être poursuivie. Toute amnistie qui pourrait avoir été accordée n’a aucun impact sur les procédures devant la CPI”, a poursuivi la Cour. 

Malgré le mandat de la CPI, le président ivoirien Alassane Ouattara avait affirmé en 2016 qu’il “n’enverrait plus d’Ivoiriens” à la CPI, estimant que son pays avait désormais une “justice opérationnelle”. L’ancien président Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la Jeunesse Charles Blé-Goudé sont les deux Ivoiriens actuellement jugés par la CPI à La Haye pour des crimes contre l’humanité présumés lors de la crise de 2010-2011, qui a fait 3.000 morts.

L’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo libérée  à Abidjan, va engager une procédure “en annulation” devant la Cour pénale internationale (CPI), qui la poursuit pour “crimes contre l’humanité”, a annoncé vendredi son avocat, Me Rodrigue Dadjé.

Mme Gbagbo, condamnée à 20 ans de prison pour atteinte à la sureté de l’Etat, a bénéficié à l’instar de 800 personnes d’une amnistie, décrétée lundi par le président ivoirien Ouattara, afin de favoriser la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. Mais elle reste poursuivie par la CPI, qui a délivré contre elle un mandat d’arrêt en février 2012. “En septembre, l’équipe de défense de Mme Simone Gbagbo engagera à la CPI une procédure pour annuler les poursuites contre elle”, a déclaré à l’avocat de Mme Gbagbo

Rappelons que Le président Ouattara avait annoncé lundi l’amnistie d’”environ 800″ personnes, dont Simone Gbagbo, et plusieurs figures de l’ancien régime de Laurent Gbagbo, pour favoriser la réconciliation nationale. “J’ai procédé ce lundi à la signature d’une ordonnance d’amnistie qui bénéficiera à environ 800 concitoyens poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise post-électorale de 2010 ou des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011” (date de la prise effective de pouvoir de M. Ouattara), avait déclaré le président sur la télévision nationale, à la veille de la fête de l’Indépendance

 

Intellivoire

 

 

 

 

 

 

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