Si la capitale mondiale du livre a été que folklorique, celle des ordures semble être dense avec la présence forte des animateurs, les moustiques. Conakry est vraiment sale et très sale. Une crise sanitaire, choléra pourrait faire surface si l’inertie continue au niveau des gouvernants.
L’État a la responsabilité régalienne d’assurer à ses administrés, la sécurité. Ici, la sécurité doit être comprise au sens large du terme comme mettre les administrés à l’abri de la peur et les prémunir contre le besoin. Mais hélas. Nous sommes loin de cette conception de la sécurité en Guinée et surtout sous le régime Alpha Condé.
À un moment où le monde célèbre l’environnement en sens global du terme, en Guinée, les ordures ménagères bloquent la circulation dans la capitale. En ce mois de juin 2018, la Guinée célèbre l’environnement sous le thème ‘’Lutter contre les déchets plastiques’’.
Une campagne qui se limitera assurément aux jeux de caméras avec de beaux discours. Statistiquement, il est produit 0,3 kg de déchets plastiques par habitant et par jour, en Guinée. La Guinée est incapable de les gérer. À l’analyse, je m’interroge sur la volonté réelle des autorités à lutter contre les déchets plastiques. Car, cette situation aurait commandé la mise en place urgente des collectivités locales. Mais hélas.
L’inaction n’étant plus une option, la jeunesse doit agir par la nation et pour la nation. Elle doit jouer le rôle des aînés sans en être les plus âgés. Elle doit s’inscrire positivement dans la roue de l’histoire et ce, par des actions fortes et citoyennes.
Les ordures ont, dans un passé récent, endeuillé des familles. Elles continuent de faire des malades voire des morts sous silence. Pendant ce temps, l’incompétence, l’irresponsabilité et l’incurie commandent le régime politique qui gère le pays. Pauvre de nous. Osons agir pour une nouvelle Guinée.
Fodé BALDE
Jeune républicain
La Guinée d’abord
